Nous vous l’annoncions dernièrement : la Journée des Chercheurs en Haute École a dû être reportée suite à la seconde vague de la Covid-19. Organisée finalement le 25 février 2021, cette 6e édition sera inédite puisqu’elle aura lieu pour la première fois de manière virtuelle. Michele Buscemi fait partie de l’équipe organisatrice de la JdCHE depuis sa création. Il a accepté de nous parler de cet événement devenu, au fil du temps, un rendez-vous incontournable pour les enseignants-chercheurs de notre réseau.
Michele, vous êtes actif dans l’organisation de la Journée des Chercheurs en Haute École depuis sa création. Pouvez-vous nous rappeler comment est né cet événement ?
La première Journée des Chercheurs en Haute École était organisée autour d’ateliers dont les résultats permettaient de mettre en lumière les leviers et les freins auxquels les enseignants en Haute École étaient confrontés dans leur métier de chercheurs. En guise d’inauguration/d’introduction, nous avions réalisé une vidéo de type micro-trottoir. L’idée était d’analyser la manière dont la recherche en Haute École était perçue à l’intérieur et à l’extérieur de celles-ci. Les deux approches aboutissaient à la même conclusion : seuls les acteurs de la recherche en Haute École étaient au fait de cette dernière et souvent uniquement au sein de leur catégorie d’enseignement ou de leur unité de recherche.
En réponse aux demandes formulées lors de cette première JdCHE, SynHERA a organisé un premier, puis un deuxième, colloque permettant à ses membres de partager devant un public d’enseignants-chercheurs les fruits de leur recherche et ce quels qu’étaient les domaines de recherche. La JdCHE telle que connue aujourd’hui était née !
Il s’agit, à présent, de la 6e édition de la Journée des Chercheurs en Haute École, pouvez-vous nous expliquer comment a évolué cet événement depuis sa création ?
La JdCHE n’est pas la Journée de SynHERA mais bien la journée des chercheurs en Haute École ! Chaque année, nous nous inspirons des formulaires d’évaluation, des retours oraux et écrits des participants et des conseils des coordinateurs de recherche.
Au fil des années, la JdCHE a intégré :
- une session posters interactive
- une session plénière d’un orateur externe
- la gestion des séminaires par des modérateurs, acteurs de la recherche en Haute École
- l’introduction de critères de sélection plutôt que d’éligibilité en constituant un Comité Scientifique regroupant des membres issus du monde des Hautes Écoles
- la publication d’Actes de colloque avec évaluation des articles en double aveugle
La « dernière » nouveauté est celle forcée par la Covid-19 : affronter tous les défis d’une JdCHE mais en mode virtuel !
En effet, cette année, vous avez dû relever un défi de taille : repenser l’événement pour l’organiser de manière virtuelle. Pouvez-vous nous expliquer l’impact que cela aura au niveau du déroulement de la Journée ?
Nous travaillons à une forme inédite avec la volonté de préserver avec les participants une réelle dynamique d’échanges et de construction de ponts entre enseignants-chercheurs de disciplines similaires ou complémentaires des 19 Hautes Écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de leurs 10 Centres de Recherche associés. Qu’ils soient devant ou derrière le micro, nous voulons leur permettre de partager les résultats de leur recherche et de les confronter à leurs pairs. Ce sera aussi l’occasion de leur faire découvrir les projets de recherche au sein des Hautes Écoles et de leurs Centres de Recherche. Le tout en leur donnant la possibilité d’éclairer leur compréhension, mais aussi de partager leurs savoirs avec des séances de questions-réponses. Bref, nous souhaitons proposer une forme agréable sans rien sacrifier à la qualité du contenu : voici notre défi des prochains mois !
A présent, la première étape est de confirmer le programme initialement prévu avec les 74 communicants. Début décembre le programme définitif sera mis en ligne. Les inscriptions seront, elles, ouvertes le 8 janvier prochain.
Vous êtes très impliqué dans l’organisation de la JdCHE depuis sa création. Pouvez-vous nous dire ce qui vous plaît, personnellement, dans cet événement ?
SynHERA est la cellule en Fédération Wallonie-Bruxelles qui est au service des chercheurs en Haute École. Par nos missions, nous nous engageons notamment à contribuer au montage de projets de recherche pluridisciplinaires et à multiplier les événements de réseautage entre nos membres. De plus, nous sommes présents pour promouvoir la recherche appliquée auprès de différents publics. Suite à la JdCHE, plusieurs chercheurs de notre réseau ont d’ailleurs eu l’opportunité de participer à l’émission Les Eclaireurs, sur la Première. D’autres pourront publier des Actes de colloque.
Avec la JdCHE, je peux donc joindre l’utile à l’agréable !
Et quel est votre souvenir le plus marquant de cette Journée ?
Outre le stress qui m’accompagne jusqu’à l’annonce du cocktail de clôture, les souvenirs les plus marquants sont les gentilles attentions que nous envoient les participants pour nous remercier !
Dernière question : imaginez, je suis enseignant-chercheur, et vous devez me convaincre en quelques mots de participer à cette Journée, que me diriez-vous ?
« La richesse n’est pas ce que l’on accumule mais ce que l’on partage », venez donc rejoindre la communauté des chercheurs en Haute École. Je vous donne rendez-vous le 25 février 2021 pour la JdCHE 2020-21 !
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La JdCHE passe au virtuel : "Nous souhaitons proposer une forme agréable sans rien sacrifier à la qualité du contenu"