Environnement et numérique au programme d’Erasmus +

Découvrez-en plus sur cette opportunité de recherche européenne

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Dans quelques semaines, le nouveau programme Erasmus+ de l’Union Européenne devrait être dévoilé. Si celui-ci n’a pas encore été officiellement publié, nous pouvons d’ores et déjà vous annoncer les grands thèmes qui y seront repris, tels que l’environnement et le numérique. Cette nouvelle programmation se voudra également plus inclusive et tournée vers l’international. 

Erasmus+ éveille beaucoup d’intérêt auprès des chercheurs en Haute École. En effet, vous êtes déjà plusieurs à avoir soumis et participé à des projets de ce programme. C’est un bon outil pour donner de la visibilité à vos recherches, étendre et renforcer votre réseau de partenaires européens (EU) et internationaux (non-EU).  De plus, Erasmus+ peut être un bon « marchepied » vers des projets de recherche de plus grande envergure. 

Ce programme récurrent clôture généralement ses appels au début du printemps. Cependant, cette année, le retard des négociations politiques sur les budgets européens lié au Brexit, au Covid, et à la complexité des enjeux politiques ont décalé l’ensemble du processus : publication du programme, ouverture et clôture des appels. 

En décembre, nous avons néanmoins appris qu’un accord politique avait été obtenu sur le contenu du prochain programme 2021-2027 et qu’un budget de 26 milliards lui serait consacré.

Nous pouvons également vous annoncer que cette nouvelle programmation sera plus ambitieuse en termes numériques et environnementaux. Elle se voudra aussi plus inclusive et davantage tournée vers l’international.

Voici les nouveautés attendues :

  • la simplification et la numérisation des procédures de candidature ;

  • l’introduction de la mobilité « mixte » à travers notamment l’utilisation d'outils numériques innovants et performants ;

  • des incitants « verts » pour les participants qui choisissent de voyager en train ou en bus plutôt qu’en avion et des objectifs de participation plus élevés pour les pays non membres de l'UE ;

  • la dissémination et le partage des bonnes pratiques vont devenir un élément important dans tous les projets quelle que soit leur dimension.

En ce qui concerne l’enseignement supérieur, les établissements devront tout mettre en œuvre pour garantir un accès et des opportunités équitables à l’ensemble des participants.

Le programme va également favoriser l'incorporation de pratiques vertes dans tous les projets.


Développer des projets innovants avec des impacts européens

Rappelons qu’Erasmus+ est le programme de l’Union Européenne dans les domaines de l’éducation, de la formation, de la jeunesse et du sport. Outre le soutien à la mobilité des étudiants, il permet aux établissements d’enseignement supérieur de développer des projets innovants ou d’échanges d’expérience et de savoir-faire.

Ce programme se décline en 3 champs d’actions appelés des « Actions Clés » (AC) : 

AC1. Mobilité

AC2. Partenariats stratégiques

AC3. Réformes des politiques 

L’AC2, Partenariats stratégiques, permet aux organismes de travailler en projet avec des partenaires européens sur une thématique qui leur est commune et qui répond à un besoin. En particulier le « Partenariat stratégique en faveur de l’innovation » a pour but de développer des actions ou des productions innovantes et/ou de diffuser et d’exploiter des productions innovantes existantes. Cette dimension de diffusion et d’exploitation des productions aura un rôle déterminant dans le projet qui doit permettre leur pérennité. Ce type de projet est ouvert à tous les secteurs.

L’objectif est donc de développer des projets innovants ou d’échanges d’expérience et de savoir-faire avec un impact national et européen. 

De plus, un projet de partenariat stratégique doit impérativement répondre à au moins une des priorités du programme Erasmus+, dévoilé d’ici quelques semaines.  

Intéressé par Erasmus+ ? Nous vous donnons rendez-vous fin février/début mars pour la publication du nouveau programme !

Vous souhaitez des informations complémentaires ? Contactez Mathias Lucas, Conseiller Europe 

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