Charlotte Allard est chercheuse au Centre de Recherche, d’Études et de Formation continue Technique de la Haute École Louvain en Hainaut (HELHA). Pour notre rubrique "Un visage derrière la recherche", nous avons interviewé cette spécialiste du domaine de la santé qui a notamment travaillé sur la conception d’un réseau Internet des objets (IoT) d’IMU pour un système de monitoring des troubles musculoSquelettiques.
Pouvez-vous résumer en quelques lignes votre parcours de recherche ?
« J’ai commencé par des études en ingénieur industriel au sein de l’Ecole d’Ingénieurs de la HELHa. Au cours de mes études, j’ai eu l’opportunité de participer au programme Icarré dont l’objectif est d’obtenir une double diplomation Ingénieur industriel (HELHa) et Ingénieur de gestion (UCLouvain Mons). Au terme des cinq premières années d’étude, j’ai obtenu mon premier diplôme en tant qu’Ingénieur Industriel en électronique. Puis, au bout de la sixième et dernière année, j’ai obtenu mon second diplôme d’ingénieur de gestion à finalité spécialisée en entrepreneuriat et marketing digital. À la suite de mes études, j’ai tout de suite commencé à travailler au Centre de recherche et de formation (CeREF) Technique en tant que chercheuse, d’abord sur le projet « DiTS – Digital Twin Supervision » c’est-à-dire au développement d’un jumeau numérique et ensuite sur le projet EDIH CONNECT qui s’intéresse à la transition numérique des entreprises actives dans le domaine de la construction. »
Quels sont vos domaines d’expertise ?
« Passionnée par l’électronique, la santé et l’entrepreneuriat, je me suis orientée simultanément vers ces trois domaines au cours de mes études grâce à des projets étudiants, mais aussi à mon Travail de Fin d’Etude réalisé à la suite de mon stage au sein du CeREF Technique ainsi que mon mémoire en gestion. Ces travaux portaient sur la conception d’un réseau Internet des objets (IoT) d’IMU pour un système de monitoring des troubles musculoSquelettiques ainsi que la constitution d’un business plan pour un projet dans le domaine de la kinésithérapie. »
Qu’est-ce qui vous a séduit dans la recherche appliquée ?
« C'est son aspect concret. La possibilité de travailler sur des projets qui ont un impact direct sur le monde réel est une source de motivation pour moi. Elle permet de résoudre des problèmes concrets et de faire avancer différents domaines tels que la santé, la technologie et bien d’autres. »
Le projet de recherche dont vous êtes la plus fière ?
« Je ressens beaucoup de fierté à l'égard d’un projet en cours de montage dans le domaine de la santé. Ce secteur a une importance toute particulière pour moi, car il touche à des enjeux cruciaux qui impactent directement la vie des individus. Contribuer à l'amélioration des soins de santé, à l'accès aux traitements ou à la recherche médicale est une mission très importante à mes yeux. »
Avez-vous une anecdote avec SynHERA que vous souhaiteriez partager ?
« Bien qu’arrivée récemment au CeREF Technique, j’ai déjà eu l’occasion de bénéficier de précieux conseils et de l’expertise des multiples collaborateurs de SynHERA dans différents projets. Leur soutien et leur vision apporte une vraie plus-value aux projets menés par notre équipe de recherche. J’éprouve beaucoup d’enthousiasme à l’idée de futures collaborations et synergies entre nos équipes ! »
Qu’est-ce qui vous donne du baume au cœur dans votre travail ?
« C'est l'opportunité de collaborer avec une équipe exceptionnelle dans de nombreux domaines. La synergie et l'atmosphère conviviale au sein de notre équipe créent un environnement stimulant la créativité, l'apprentissage et le développement. Les échanges constants d'idées et le soutien mutuel au sein de l'équipe rendent chaque jour plus enrichissant. C'est vraiment gratifiant de travailler avec des collègues qui partagent la même vision et l'enthousiasme pour les projets menés. »
un visage derrière la recherche